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Essentiellement par le biais des événements et actions tout publics proposées, telles que “La Nuit est belle !”, le OFF des Assises européennes de la transition énergétique, l’application Air2G2 pour la qualité de l’air, ou encore Geovelo Grand Genève, l’application de guidage pour les cyclistes. Le Grand Genève est présent sur Facebook, Instagram et LinkedIn. Il propose tous les mois une émission TV diffusée sur Léman Bleu et dont les contenus sont repris sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui, en plus du suivi et de la mise en œuvre des projets d’agglomération(mesures, relations avec la Confédération), le Grand Genève se mobilise pour mettre le territoire sur une trajectoire de transition écologique. La démarche Grand Genève en transition œuvre à renforcer et coordonner l’écosystème de la transition écologique dans le territoire, avec les partenaires institutionnels, les habitants et les acteurs du territoire. La nouvelle “Vision territoriale transfrontalière” (VTT) constituera le volet spatial de Grand Genève en Transition en précisant comment l’aménagement du territoire répond à l’urgence climatique et contribue à la transition écologique. De nombreuses études partenariales sont en cours pour réorienter les planifications des partenaires et contribuer à cette trajectoire : Stratégie Mobilité 2050, Stratégie Agriculture et alimentation, etc.

Le Grand Genève s’est engagé à accueillir, à l’intérieur de ses frontières, la croissance démographique générée par son attractivité économique. A ce titre, des discussions ont lieu entre les collectivités membres pour mettre en œuvre les bonnes conditions d’accueil de cette population et favoriser leur qualité de vie. Ce travail se base sur les projections démographiques de l’Office statistique transfrontalier.

L'élaboration en cours du volet mobilité de la Vision territoriale transfrontalière 2050 montre qu'il faut activer simultanément plusieurs leviers pour opérer une réduction substantielle du transport individuel motorisé, à l'origine de plus de 90% des émissions de gaz à effet de serre de la mobilité terrestre des personnes (hors aviation). Il s'agit de faciliter l'accès à pied aux services et équipements du quotidien par un aménagement du territoire favorisant les courtes distances (levier "réduire"). D'autre part il s'agit d'offrir des alternatives efficaces en termes de transports publics et d'infrastructures cyclables (levier "reporter"), et de favoriser le covoiturage et les motorisations électriques (levier "améliorer"). Enfin, les collectivités publiques doivent motiver et accompagner ces changements (levier "rendre possible").

Les infrastructures récemment mises en service disposent encore de réserves de capacité dans la plupart des cas. D'autres projets sont déjà planifiés ou à l'étude. Il s'agit notamment : 1. Du doublement possible de l'offre sur le tronçon Cornavin – Annemasse (de 6 à 12 trains par heure et par sens) sur des quais d'une longueur de 220m (pour des trains actuellement de 160m de long). 2. De l'allongement des quais à 230m entre Genève et Coppet financé et planifié pour 2028. Un travail similaire sur les quais est en réflexion pour l'axe Annemasse – Evian à un horizon proche. La gare de Genève doit également faire l'objet d'une extension à l'horizon 2035 avec deux voies souterraines supplémentaires. Selon les commandes futures de matériel roulant, les éventuels besoins complémentaires d'adaptation des gares seront également pris en compte.

Des réflexions sont engagées par le comité de pilotage du Léman Express en vue d'acquérir du matériel roulant supplémentaire afin de répondre aux pics de demande constatés à certaines heures. Cela peut se traduire concrètement par des trains plus longs (qui peuvent nécessiter d'adapter des quais de gares, cf. question précédente) et/ou des trains à deux étages. A noter que l'acquisition de matériel roulant induit le besoin d'espaces de garage supplémentaires qu'il faut pouvoir localiser sur le territoire. Par ailleurs une étude sur les développements ferroviaires du Grand Genève est en cours pour identifier les augmentations de fréquence envisageables sur les différentes lignes du réseau.

Pour la partie suisse du réseau, le taux de couverture était de 30% pour les premières années. Il est désormais de 40%. Côté français du réseau, ce taux s'élevait à 21% en 2021 puis à 27% en 2022. L’impact positif de la montée en charge des fréquentations porte donc sur l'ensemble du réseau, tout en restant sur des taux de couverture plus limités côté français qui s’expliquent par la configuration du territoire avec des lignes plus longues mais une offre moins dense et des fréquentations plus limitées, notamment sur la branche de Saint-Gervais.

Non, les chiffres de fréquentation du Léman Express n'incluent pas les trafics TER.

Le Grand Genève n’a pas fait d'étude sur ce sujet précis, mais il est clair que les gares sont d'une part des sites stratégiques pour l'accueil de logements, d'emplois et de services, tout en induisant d'autre part une pression immobilière, notamment sur les prix. Ce phénomène peut toutefois être atténué par des actions proactives des collectivités publiques, par exemple en matière de politique foncière et de politique du logement. Concernant les choix résidentiels, ils résultent d'arbitrages individuels qui considèrent de nombreux facteurs. A ce jour nous n'avons pas d'éléments permettant d'affirmer que la desserte en Léman Express est un facteur prépondérant dans les choix résidentiels au sein du Grand Genève.

Une étude sur les développements ferroviaires du Grand Genève est en cours pour identifier les augmentations de fréquence envisageables sur les différentes lignes du réseau et les besoins d'infrastructures associés, par exemple des points de croisement des trains. Il apparait d'emblée que les infrastructures actuelles sont exploitées au maximum de leurs capacités et que tout ajout de trains supplémentaires va nécessairement induire des travaux d'extension de capacité des infrastructures.

Ces questions importantes ont été soulevées dans le cadre de la démarche en cours d'élaboration d'une nouvelle Vision territoriale transfrontalière 2050 pour le Grand Genève (voir la page https://www.grand-geneve.org/vision-territoriale-transfrontaliere/). Un séminaire politique est spécifiquement prévu au deuxième semestre 2023 pour permettre un dialogue franco-suisse approfondi sur ces enjeux majeurs pour le Grand Genève.

La concrétisation du Léman Express résulte d'une intention politique de longue date, dont une étape importante fut la signature, en 2003, de la charte pour le développement des transports publics régionaux (DTPR), consultable ici https://www.grand-geneve.org/wp-content/uploads/Charte-DTPR_2003.pdf D'autre part, un comité de pilotage politique du Léman Express réunit les autorités suisses et françaises compétentes régulièrement depuis 2007 pour décider des modalités de mise en place du réseau (horaire, matériel, information voyageurs,…). Il assure désormais le pilotage des évolutions d'offres et d'infrastructures sur l'ensemble du réseau Léman Express.

Le volet mobilité de la démarche d'élaboration d'une nouvelle Vision territoriale transfrontalière 2050 pour le Grand Genève inclut une étude sur les développements ferroviaires. Dans ce cadre l'ouverture de gares, dont celle de Collonges/Fort l'Ecluse, fait partie des analyses en cours.

Le projet de diamétrale ferroviaire nord-sud, pour laquelle des crédits d'étude ont été alloués à l’hiver 2022 par le Grand Conseil genevois, réserve la possibilité d'un prolongement à très long terme vers le Pays de Gex. Mais la desserte ferroviaire du Pays de Gex est un sujet qui reste avant tout en main des autorités françaises compétentes.

A notre connaissance, aucune étude sur la gratuité des transports publics n’a été effectuée sur le périmètre du Grand Genève, aucune demande politique dans ce sens n’ayant été exprimée. Mais si une gratuité totale des réseaux de transports publics n’a à ce jour pas été étudiée sur le territoire du Grand Genève, il apparait que des tarifications réduites pour les populations les plus précaires sont d’ores et déjà en place sur tout ou partie des réseaux du territoire.

Les études montrent que le tarif n'est pas le premier critère de choix modal des transports publics. Cela étant il est clair que le prix peut être un élément dissuasif pour les familles, notamment pour des usages occasionnels des transports publics qui ne justifient pas l'achat d'un abonnement. Ces enjeux sont du ressort de la communauté tarifaire Léman Pass qui réunit 8 autorités organisatrices des transports de part et d'autre de la frontière et à laquelle nous vous invitons à relayer vos remarques et demandes sur les tarifs pratiqués (https://www.lemanpass.com/).

Sur la partie française du territoire, le Pôle métropolitain du Genevois français est compétent en matière d’organisation du covoiturage, la déclinaison opérationnelle des projets en la matière se faisant en coordination avec les intercommunalités et communes. Sur la partie suisse du Grand Genève, ce sont essentiellement le canton de Genève et le canton de Vaud qui traitent du covoiturage. Les actions en faveur du covoiturage sont multiples: 1. incitations financières pour les conducteurs qui accueillent des covoitureurs (pour tous les trajets effectués auprès d’un opérateur de covoiturage type Blablacar Daily) 2. places réservées covoitureurs dans les P+R, notamment en gare 3. avantages de stationnement en parkings d'entreprises dans le cadre de plans de mobilité 4. mise en place de voies réservées comme à la douane de Thônex-Vallard 5. mise en place de lignes de covoiturage Hé!Léman Pour plus de détails, voir le rapport "Stratégie covoiturage du bassin lémanique avec zoom sur le Grand Genève" de juin 2020: https://www.grand-geneve.org/wp-content/uploads/strategie_covoiturage-rapport_final_juin2020.pdf

L'étude sur les développements ferroviaires menée en lien avec l'élaboration du volet mobilité de la Vision territoriale transfrontalière 2050 étudie les améliorations possibles de l'offre ferroviaire sur le réseau Léman Express, en particulier entre Valserhône et Annemasse (ligne du Pied du Salève).

Aucun chiffres précis n'existe à ce jour. Nous savons toutefois qu’une moyenne de 7% des usagers du Léman Express arrivent aux gares à vélo. 30% des usagers questionnés indiquent qu’ils ont déjà voyagés avec leur vélo dans le Léman Express. De manière générale, l’usage du vélo et du vélo à assistance électrique a considérablement augmenté depuis la crise sanitaire. Les arceaux et services vélos aux gares sont bien utilisés, voire saturés dans certaines gares.

Les possibilités d’augmentation de fréquence des lignes de bus connectées aux gares du Léman Express sont à l'étude, dont la ligne 33. Par ailleurs, il est prévu la mise en place d’une ligne de covoiturage dynamique dans le Pays de Gex qui pourrait être connectée à la gare de Valserhône à la fin de l’année 2023.

Sans être la solution à tous les problèmes de mobilité, les parkings-relais (P+R) facilitent l'accès au Léman Express notamment pour les secteurs moins bien desservis par des lignes de bus de rabattement. L'objectif est de capter les usagers le plus en amont possible de leur trajet pour réduire l'encombrement du réseau routier. Mais cela nécessite un nombre de places en suffisance et des conditions attractives, notamment en termes de tarification, si possible avec des abonnements combinés parking-train.

Ce partenariat existe déjà dans le cadre du Projet d'agglomération qui permet d'obtenir des cofinancements de la Confédération suisse pour réaliser des infrastructures de mobilité, tant dans la partie suisse que dans la partie française du Grand Genève, y compris des interfaces multimodales pour faciliter l'accès au Léman Express.

1. Rapport complet https://www.grand-geneve.org/wp-content/uploads/Panel-mobilite-Grand_Geneve_Rapport2019-2021-avril2022.pdf 2. Synthèse https://www.grand-geneve.org/wp-content/uploads/Panel-mobilite-Grand-Geneve_Synthese01_11_22.pdf Monitoring multimodal transfrontalier: le rapport est en cours de finalisation et sera publié d'ici l'été sur le site https://www.grand-geneve.org/ressources_type/etudes-thematiques

Le reporting sur les chiffres de fréquentation des TER n'est pas aussi régulier que pour le Léman Express. Des comptages ont été fait en 2022 mais les résultats ne sont malheureusement pas encore disponibles au moment de la publication de cette FAQ en mai 2023.