Les élus de l’Assemblée du GLCT Grand Genève, réunis mardi 2 juillet à Nyon, ont posé les bases d’une vision territoriale transfrontalière à 2050. Une démarche positionnant la biodiversité, les services écosystémiques, les ressources naturelles et leurs processus écologiques au cœur du développement territorial.
Un accord sur la planification territoriale pour ces prochaines années
Les partenaires du Grand Genève sont engagés dans la transition écologique de notre territoire, notamment à travers la signature en 2023 de la Charte Grand Genève en transition. Il s’agit aujourd’hui de traduire les ambitions dans les politiques d’aménagement du territoire, en dotant le Grand Genève d’une vision ambitieuse, lucide et partagée de son développement.
Cette Vision territoriale transfrontalière a été élaborée de manière coordonnée entre les différentes parties qui composent le Grand Genève. La démarche, engagée il y a près de 2 ans, a donné la parole aux nombreux acteurs du territoire, ainsi qu’aux citoyens, et propose de répondre aux différents scénarii de croissance de notre bassin de vie à l’horizon 2050. Comment répondre à la pression démographique sans sacrifier les équilibres de notre territoire ? Comment maintenir le niveau de vie des habitants en respectant notre environnement ? Comment s’adapter aux effets du changement climatique ?
Relever les défis de la croissance démographique
La Vision Territoriale Transfrontalière encadre les trajectoires de croissance démographique et de développement économique, en ménageant des marges de manœuvre compatibles avec l’indispensable transition écologique du territoire. Le Canton de Genève, la Région de Nyon et le Pôle métropolitain pourront s’adosser à cette Vision Territoriale Transfrontalière pour mieux relever les défis posés par la croissance démographique exceptionnelle de notre région.
Si l’accompagnement des mobilités, la maîtrise de l’urbanisation et la préservation de nos ressources naturelles constituent le cœur de cette Vision territoriale transfrontalière 2050, les élus ont aussi souhaité explorer les possibilités de nouvelles coopérations pour répondre aux tensions qui accompagnent la dynamique soutenue de développement de la région transfrontalière (offre de logement insuffisante, pénuries de main d’œuvre, inégalités sociales aggravées). L’adoption du principe d’une évaluation régulière des trajectoires de croissance permettra d’ajuster, le cas échant, les planifications d’aménagement.
La Vision territoriale transfrontalière propose un nouveau récit en positionnant le « socle du vivant », soit la biodiversité, les services écosystémiques, les ressources naturelles et leurs processus écologiques au cœur du développement territorial. Les politiques publiques associées sont transversales : elles s’enrichissent, se soutiennent et dialoguent et il s’agit de les concilier lors des interventions sur le territoire.